A la rencontre des producteurs locaux

Au départ de Bangkok, nous avons roulés jusqu’à la ville de Bang Saphan  dans la province de Prachuap ou la culture de la noix de coco est largement répandue. Cette concentration de ferme de cocotiers explique que la production mondiale de lait de coco soit essentiellement réalisée en Thaïlande.

Le but de notre déplacement  dans cette région est de partager notre savoir faire en terme de développement biologique, de rencontrer nos nouveaux partenaires, d’expliquer et de justifier les procédures à suivre afin de pouvoir bénéficier de certifications « BIO » dans les différents pays ou les produits seront exporté.

En arrivant sur place je découvre les nombreuses fermes constituées de cocotiers qui occupent la moindre parcelle de terrain et qui son disposés de façon parallèle comme le sont les champs de blés et de maïs en France.

                              
C’est dans une ferme authentique que nous arrivons avec une bâtisse, des palmiers,  quelques vaches et un entrepôt rempli de noix de coco ou sont stockés les récoltes des agriculteurs membres de la région.
Les propriétaires de cette ferme nous accueillent  chaleureusement et nous invitent à s’assoir sur une table située a l’extérieur. Une fois les présentations faites,  nous préparons la réunion avec tous les membres de la coopérative qui a lieu le soir même et qui se fera en thaïlandais.

C’est notre secrétaire général Vitoon Ruenglert Panyakul qui prend la parole et qui répond aux questions des différents membres présents, nous accueillons et présentons les nouveaux agriculteurs et désormais membres de l’organisation, les actualités du marché de la noix de coco sont évoquées ainsi que les axes d’améliorations proposés par les consommateurs.

Après avoir diné en compagnie des fermiers qui ont chacun apportés de quoi boire et manger, nous saluons les convives et nos hôtes avant d’aller nous coucher quelques kilomètres plus loin dans un hôtel proche de la mer.

Le lendemain matin, nous avons un autre rendez-vous avec nos partenaires de la coopérative afin de déterminer un prix de vente équitable pour l’achat de leurs production biologique mais également pour régler les différentes difficultés logistiques correspondant à  la mise en commun des noix de coco dans un seul et même entrepôt.
C’est dans les jardins d’une belle demeure que se situe le lieu de réunion, une table est dressée à l’ombre au milieu des plantes et des chants d’oiseaux.


Dès que tous les membres sont arrivés, les débats  en thaïlandais commencent. La négociation est difficile car la justification des prix demandés par la coopérative commerciale Green Net passe obligatoirement par l’explication en détails des coûts, cela allonge la durée de ce rendez-vous jusqu’en fin d’après-midi, c’est sous un orage qu’un accord est trouvé et que la rencontre entre Green Net et les agriculteurs prend fin.